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CapOnor
30 mai 2016

Plus au nord...

26 Mai 2016

Pluie forte et continue du matin au soir. Nous quittons Stockholm sous la pluie battante. Un temps à ne pas mettre un touriste dehors. A Mariefred, le château de Gripsholms nous occupera pendant 2h. Très belle découverte que ce château construit par Gustave Vasa, encore lui, c'est le même que le bateau d'hier. Construit au XVIe siècle, sa particularité est surtout sa collection de portraits de personnages illustres du règle de Gustave Vasa à nos jours. Plus de 5 000 tableaux, trombinoscope géant, qui ont excité notre tempérament moqueur. Et pour moquer on s'est moqué, celui-ci avec son grand nez, celle-la avec ses gros yeux, sa grande robe qui dissimule son gros cul, celui-la et ses yeux globuleux, il n'était pas tous beaux les souverains, et heureusement que les visiteurs de ce jour ne comprenaient pas le français.......Mais nous avons « nez en moins » su apprécier la beauté de la bâtisse, du mobilier et des 2 superbes canons dans la cour. Après cette visite « amusante » il est temps de déjeuner, accompagnés par le ploc ploc de la pluie sur le CC. L'après-midi se passera sur la route qui prend la direction du nord, pas moyen d'envisager une sortie. Dans un champ nous apercevons notre premier élan. Enfin ! C'est une bien grosse bête, grosse comme un cheval, à la différence des rennes qui sont eux gros comme un chevreuil. Le pére Noël tire son traîneau avec des rennes ou des élans ? Je ne sais pas trop, peut être utilise-t-il les deux, je ne manquerais pas de lui poser la question quand nous lui rendrons visite dans son village de Laponie finlandaise. Nous sommes ce soir tout près de Falun, ville connue pour ses mines dont on a extrait le cuivre du XIIIè siècle jusqu'en 1990. Selon la légende c'est un bouc, aujourd’hui emblème de la ville, qui aurait découvert le gisement en plantant ses cornes dans la terre. Elles en seraient ressorties toutes rouges. Les scories des mines sont toujours utilisées pour élaborer la fameuse peinture rouge de Falun qui recouvre bon nombre e maisons en Suède.

27 Mai 2016

La pluie a laissé la place à un ciel tout gris.

Peu de km aujourd'hui et beaucoup de visites et donc de dépenses.... Nous commençons par celle de la maison d'un artiste peintre Carl Larson et sa famille dans le village de Sudborn. A la mort des époux, Carl et Karin, la maison construite au début du XVIIè siècle et agrandie par la famille Larson, a été laissée telle quelle par leurs enfants. C'est une véritable œuvre d'art, intégralement meublée et pleine d'humour et d'amour. Les portraits de Karin et des enfants, peints par Carl sont partout. Les tapisseries et les broderies de Karin et des meubles très modernes dont Ikea a du s'inspirer, révèlent une artiste aussi douée que son mari. La visite nous est faite en anglais par une charmante dame et pour nous seuls. Nous prenons ensuite la direction de Falun où nous passons un long moment à visiter la mine. Plus importante mine de cuivre du monde au XVIIè siècle, la « malle au trésor de la Suède » participa à l'essor de ce qui était encore un pays marginal. Un trou immense provoqué par un effondrement en 1687 dans lequel nous nous enfonçons jusqu'à plus de 50 mètres sous terre. Nous passons de puits en puits par les galeries, déguisés d'un costume et d'un casque orange.... Pourquoi faut-il toujours avoir l'air ridicule pour visiter une mine ? La mine fut finalement complètement désaffectée en 1992. A la sortie il nous reste à faire le tour des installations. Nous le faisons après déjeuner ainsi que le tour complet de cet immense trou. Dorénavant la seule exploitation faite sur ce site est celle qui sert à faire le rouge de Falun. Toute la région que nous traversons pour le reste de l'après midi est peuplée de maisons recouvertes de cette « peinture ». Cela donne au coin une harmonie entre vert et rouge du plus bel effet. Nous arrivons bientôt au lac de Siljean toujours entourés par ce rouge. Les villages qui bordent le rivage du lac sont coquets, c'est un coin huppé de Suède. A Leskand, nous faisons un arrêt pour admirer la belle église à bulbe, que nous cherchons en ville et qui se trouve finalement à l'extérieur sur le bord du lac. Bord du lac où règne une grande animation. Nous allons y faire un tour et nous retrouvons au milieu d'une fête médiévale, avec costumes, chevaux et camelots. L'un d'eux nous explique que cette fête n'a lieu qu'une fois par an, le dernier week-end de mai. Nous sommes bien tombés. Le calme qui règne dans les villes et même dans cette grande fête ne cesse de nous étonner. Les Suédois sont des gens calmes. Nous continuons le tour du lac par Tallberg, où se trouvent nombre d'hôtels de luxe, mais si jolis.... tout.....rouges bien sur. Nous finissons la journée sur une plage déserte au bord du lac de Siljan. Nous sommes d'accord tous les 2, la Suède est plus jolie maintenant que nous sommes montés plus au nord et que la civilisation cède le pas à la nature.

28 Mai 2016

Nous regardons la météo tous les jours, et tous les jours le beau temps nous est annoncé pour le lendemain....Pourtant ce matin le ciel est bien gris, une bonne partie de l'après midi est sous le crachin, en soirée le ciel se déchire, donc en bons bretons nous dirons qu'il n'a pas plus de la journée:o). En suivant le lac de Siljan nous arrivons à Mora. Et qu'y a-t-il à Mora, mais non pas de la moutarde (Amora), Mora est le « fournisseur officiel » de la ligne d'arrivée de la course la Vasaloppet, bien connue des skieurs de fond. Pour la petite histoire Gustave Vasa, (encore!) se serait arrêté à Mora en 1522 pour tenter de lancer une dernière rébellion contre le régime Danois. Le peuple de Mora n'y prêta guère attention, et Gustave fut contraint de chausser ses skis et de fuir à la frontière. Après son départ, les habitants de la ville changèrent d'avis et dépêchèrent 2 membres de la garde royale à la recherche de Gus, qu'il trouvèrent à Salen. L'histoire était en marche. La plus grande course de ski de fond, Vasaloppet se termine à Mora. Elle commémore la quête héroïque des 2 soldats sur 90 km de ski nordique. Près de 15 000 personnes prennent le départ de la course, le premier dimanche de mars avec pour récompense à l'arrivée une soupe de myrtilles. Après une photo souvenir de la ligne et un petit tour en ville nous poursuivons notre route vers Sveg en se détournant de la « grande » route quasi déserte pour une route secondaire qui l'est complètement. Nous croisons 2 voitures en 25 km à travers la forêt. De temps à autre une boîte au lettre sur le bord de la route laisse penser qu'il doit y avoir par là des habitants. Petite remarque au sujet du facteur suédois. Il est le seul en Suède a conduire une voiture avec conduite à droite, ceci afin de lui éviter de sortir du coté de la circulation, mais quand on connaît la densité de la circulation suédoise, je le soupçonne plutôt d'en profiter pour ne pas descendre de voiture pour distribuer le courrier, astucieux non ? Nous poursuivons la route vers le nord par le chemin des écoliers. Nous bifurquons à droite sur la 315 afin d'aller voir une charmante église et son campanile en bois. A l'entrée de la ville 2 énormes femelles élan (elles n'ont pas de bois) broutent tranquillement. Un peu plus loin, un renne mâle (il a des bois) traverse la route sans s’intéresser à nous et à la voiture que nous allons croiser. Nous finissons par nous arrêter sur un parking sur lequel est indiqué MétéoritKrater, pour une fois qu'on comprend le suédois...... Un gros trou de 44 m de large et de 5 m de profondeur a été créé il y a 2000 ans par la tombée d'une météorite.

29 Mai 2016

Cumulus, nimbus, stratus, enfin bref des nuages, mais au fil de la journée le ciel bleu parvient à s'imposer, et la soirée est très belle et chaude.

Notre chemin des écoliers se poursuit en faisant un gros crochet en limite de frontière norvégienne. Nous quittons la 84 et la route se transforme en piste. La recherche d'un site avec des gravures rupestres est l'occasion d'aller faire une belle marche dans la forêt. Nous marchons pendant plusieurs km, dont une partie sur des planches pour rester au sec et nous ne trouvons pas les gravures, mais ce n'était qu'un alibi pour arpenter un peu la nature alors c'est sans regret que nous faisons demi tour après 1h de marche. 2 très belles heures dans la nature. Nous prenons de l'altitude. La végétation n'est pas sortie de sa léthargie hivernale. Les bouleaux n'ont pas fait leurs feuilles alors que leurs cousins de la plaine sont déjà verts depuis un bon moment. Puis nous arrivons sur un immense plateau. A 985 mètres d'altitude plus rien ne pousse. Il reste un peu de neige, mais c'est sans comparaison avec ce que nous avions trouvé en Norvège il y a seulement 3 semaines. Nous faisons la pause déjeuner au point culminant du plateau. Les rennes ont investi l'espace, On en voit plus que de voitures tout le temps où nous serons à l'écart de la grande route. Après avoir bien profité de ces beaux paysages et de leurs habitants, nous retrouvons la grande route et filons jusqu'à Ostersund en longeant le lac Strorsjon. Sur l’île de Fronzon, en face Ostersund nous allons voir le magnifique campanile en écailles de bois qui jouxte l'église. Nous ne nous arrêtons pas à Ostersund, préférant la solitude des grands espaces nous continuons notre route vers le nord jusqu'à Hammerdal, d'où nous prenons la piste pour trouver un endroit pour passer la nuit. Un coin à pêcheurs au bord de la rivière sera parfait.

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